Dans un contexte économique toujours plus complexe, de nombreuses entreprises doivent faire face à des situations financières délicates.
La cessation de paiement est l’un des signaux les plus alarmants qu’une entreprise puisse recevoir.
Cette situation, souvent mal comprise, marque le moment où une société ne peut plus régler ses dettes immédiates avec ses ressources disponibles.
Pour Adrexo, acteur majeur dans le secteur de la distribution, cette problématique soulève des questions cruciales : comment reconnaître la cessation de paiement ?
Quelles étapes suivre pour gérer cette crise ?
Quelles leçons peuvent être tirées d’autres cas similaires ?
Ce guide vous propose une analyse détaillée, enrichie d’exemples concrets pour comprendre la situation d’Adrexo et ses implications.

Qu’est-ce que la cessation de paiement ?
Avant d’aborder le cas d’Adrexo plus en détail, il est essentiel de rappeler la définition de la cessation de paiement et, surtout, de replacer cette situation dans un contexte plus général.
Pour d’autres cas pratiques, consultez notre article consacré à la cessation de paiement exemple, qui illustre clairement les mécanismes financiers à l’œuvre et les conséquences possibles pour l’entreprise.
La cessation de paiement est définie par l’article L631-1 du Code de commerce.
Concrètement, une entreprise est considérée en état de cessation de paiement lorsqu’elle ne peut plus faire face à son passif exigible (dettes immédiates) avec son actif disponible (trésorerie, ressources financières mobilisables).
Différencier simple tension de trésorerie et cessation de paiement :
Tension de trésorerie : Situation passagère, surmontable grâce à des rentrées d’argent imminentes ou des négociations avec les créanciers.
Cessation de paiement : Aucun revenu à court terme ou accord de paiement ne suffit à couvrir les dettes immédiatement dues.
Adrexo : Un cas concret de difficultés financières
Adrexo, spécialisée dans la distribution publicitaire, traverse des périodes délicates marquées par :
Des retards de paiement.
Une gestion complexe des charges sociales.
Des tensions récurrentes avec ses créanciers.
Ces éléments laissent craindre une potentielle cessation de paiement, comparable à d’autres situations complexes telles que Go Sport cessation de paiement, Vencorex cessation de paiement ou encore Milee cessation de paiement.
Chacune de ces entreprises fait face à des enjeux semblables :
passif exigible supérieur aux liquidités disponibles, difficultés de trésorerie chroniques et nécessité d’envisager des solutions judiciaires ou de restructuration.
Exemple hypothétique de situation critique
Actif disponible : 50 000 € (trésorerie en banque, fonds mobilisables).
Passif exigible : 120 000 € (factures fournisseurs, salaires, charges sociales).
Constat : L’écart important entre l’actif disponible et le passif exigible est un indice fort de cessation de paiement.
Cette problématique n’est pas propre à Adrexo ; d’autres structures, comme un promoteur en cessation de paiement ou un constructeur en cessation de paiement, peuvent rencontrer des difficultés analogues lorsque la trésorerie ne suit plus.

Les étapes clés après la constatation
Dès lors qu’une entreprise soupçonne un état de cessation de paiement, certaines démarches sont incontournables.
1. Diagnostiquer la situation
Analyse comptable : Vérifier précisément le montant des dettes arrivées à échéance.
Évaluation des créances : S’assurer que les rentrées d’argent à court terme ne suffisent pas à couvrir le passif immédiat.
Si la situation se confirme, cette étape diagnostique s’avère similaire à celle d’autres entreprises comme Iziwork en cessation de paiement ou encore une association en cessation de paiement, pour lesquelles les flux financiers ne compensent plus les dettes urgentes.
2. Déclarer la cessation de paiement
Une fois la cessation de paiement avérée, la loi impose un dépôt de bilan (déclaration de cessation de paiement) devant le tribunal compétent dans un délai de 45 jours.
Le tribunal décidera alors de la procédure collective adaptée :
Redressement judiciaire : si un plan de continuation est envisageable.
Liquidation judiciaire : si la situation est irréversible.
Conséquences pour l’entreprise et ses parties prenantes
Salariés : Retards ou non-paiement des salaires, risques de licenciements.
Créanciers : Perte éventuelle d’une partie des sommes dues, priorisation des créances selon leur nature.
Dirigeants : Responsabilité personnelle si la déclaration est retardée ou si des fautes de gestion sont prouvées.

Conclusion : Anticiper pour mieux réagir
Le cas d’Adrexo met en lumière l’importance d’une gestion proactive de la trésorerie et d’un diagnostic précoce des difficultés financières.
Une cessation de paiement peut toucher tout type d’entreprise : prestataire de services, constructeur, association ou grand groupe.
L’essentiel est d’identifier rapidement les signaux d’alerte, de respecter les obligations légales (comme le dépôt de bilan) et de rechercher les solutions les plus adaptées à la situation.
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